5 règles d'or pour une coparentalité saine

Les 5 règles d’or pour bien démarrer la coparentalité après sa séparation ou son divorce

Après un divorce ou une séparation, si on a fondé une famille, on reste parents et la transition est parfois difficile à mettre en place tant pour nous que pour nos enfants.

La coparentalité qui va perdurer après la rupture du couple est précieuse et elle doit faire l’objet de toute votre attention dès le départ. En effet, les premiers mois peuvent s’avérer extrêmement éprouvants et engendrer des réactions disproportionnées qui laisseront des traces et doivent à tout prix être évitées.

Si vous devez passer par la case divorce, la procédure est sujette à de nombreuses tensions qui sont susceptibles de rendre la coparentalité encore plus fragile.

Forts de notre expérience et de celle de nos partenaires spécialistes, nous avons ici compilé les meilleurs conseils pour poser les bases d’une coparentalité saine et sereine.

Coparentalité post divorce, apaiser le contexte général

Les raisons de votre séparation sont uniques mais le contexte d’une séparation ou d’un divorce est souvent fragile et propice aux tensions.

Médiateurs, thérapeutes, assistants sociaux… tous s’accordent pour dire qu’il est essentiel de dépassionner le débat au moins autour des questions qui concernent les enfants. Même si ça vous semble insurmontable, essayez de compartimenter votre relation. Tentez dès le début de faire la différence entre votre relation de couple et votre relation de parents.

Delphine, médiatrice familiale

« Il n’est pas rare de constater que les difficultés du couple prennent le pas sur l’intérêt des enfants dans les mois qui précèdent et suivent la décision de rupture. De nombreux sentiments et ressentiments se mêlent, les circonstances peuvent aggraver la situation en cas d’infidélité ou de comportements violents et on perd facilement le fil d’un dialogue adulte et rationnel.

Je conseille et j’encourage les parents à se responsabiliser sur cette période. Ce n’est pas simple mais c’est la seule solution pour préserver le ou les enfants du couple. Prendre du recul est sans doute la première chose à faire, il y a certes votre histoire d’amour qui se termine mais ce n’est pas le cas de votre relation de co-parents.

Quand je reçois les conjoints, je les incite d’emblée à différencier les deux liens. D’un côté, un lien qui se dénoue mais de l’autre, un lien indestructible et déterminant pour l’avenir du ou des enfant(s).

Les familles qui comprennent et mettent en pratique cette frontière s’en sortent beaucoup mieux et c’est finalement ce qui importe le plus. Il ne faut pas hésiter à faire appel à une aide extérieure pour apaiser la communication, un terrain neutre avec un professionnel impartial est le meilleur remède pour sortir de la crise. »

A cette juste remarque, nous ajouterons simplement que l’apaisement a toujours été l’un des dénominateurs communs de nos missions. Ce site est fait pour permettre à toutes et tous de se concentrer sur ce qui sera déterminant pour leur avenir.

Coparentalité post divorce, rassurer les enfants

Commençons par dire qu’un enfant sera forcément perturbé par la séparation de ses parents, c’est un état de fait.

Déculpabilisez-vous et partez du principe que si vous faites le maximum pour préserver l’équilibre de votre ou de vos enfant(s), leur capacité d’adaptation est solide. En réalité, ce qui provoque de réelles difficultés, c’est l’impossibilité de communiquer de façon constructive entre parents.

Le premier écueil trop souvent constaté est de communiquer à travers l’enfant. Il faut à tout prix éviter de faire de l’enfant un messager entre vous. Si vous ne parvenez pas à échanger sereinement, faites-vous aider par un professionnel en thérapie ou en médiation familiale.

Amélie, psychologue pour enfant

« Quand je reçois un enfant pour l’aider dans le cadre de la séparation de ses parents, je commence par lui demander ce qu’il ressent par rapport à cette décision. Généralement, les enfants en âge de comprendre répondent avant tout qu’ils sont tristes mais ils expriment rapidement de profondes craintes par rapport à la relation future entre leur papa et leur maman.

Peur qu'ils continuent à se disputer, peur de ne plus jamais voir leurs parents réunis et détendus, peur que l’un d’eux souffre davantage que l’autre, peur qu’ils se détestent pour toujours…

Les parents qui ne parviennent plus à se parler calmement ont tort d’imaginer que leur enfant finira par accepter cette situation. Un enfant ne peut pas tolérer le conflit permanent entre les deux piliers de sa vie.

Trop souvent, les adultes font de leur enfant un messager pour communiquer l’un avec l’autre et pallier à leur incapacité à échanger. C’est plus que regrettable et ça aura de réelles conséquences sur la psychologie de l’enfant ainsi investi d’une mission qui le dépasse totalement et peut même le paniquer.

Il existe d’autres solutions pour parvenir à dialoguer et j’engage tous les couples à se poser ces questions avant d’annoncer leur séparation à leur(s) enfant(s). Demandez-vous d'emblée comment vous allez organiser la période qui précédera votre séparation effective. Si la cohabitation devient invivable, décidez de la meilleure manière de fonctionner et expliquez à vos enfants comment ça va se passer une fois que vous serez dans deux logements distincts.

En fait, il faut rassurer l’enfant sur deux points essentiels ; vous l’aimerez inconditionnellement quoi qu’il arrive et il continuera à vous voir l’un et l’autre. Pour le reste, rassurez-vous, il saura s’adapter même si certains changements seront plus difficiles à accepter que d’autres. »

Dans nos accompagnements, nous veillons à ce que les enfants aient une place centrale dans les décisions qui doivent être prises par leurs parents qui divorcent ou se séparent. Il est dommage de constater encore régulièrement une sorte d’instrumentalisation de l’enfant dans les conflits entre parents.

Faire de lui un messager entre vous, se servir de lui pour obtenir des informations sur l’autre parent ou faire du chantage à votre ex en le ou la menaçant de ne pas lui remettre votre enfant sont autant de comportements à proscrire car leurs conséquences sont toujours désastreuses.

Coparentalité post-divorce, ne pas tout dire aux enfants

Les raisons de votre séparation sont sans doute multiples et vous n’êtes peut-être même pas d’accord sur les causes de votre rupture. En tout état de cause, il n’est pas nécessaire que l’enfant sache pourquoi ses parents choisissent de mettre fin à leur couple.

En revanche, si vous êtes parfaitement en phase avec l’origine de votre séparation, vous pouvez expliquer simplement et ensemble pourquoi vous mettez fin à votre histoire d’amour sans pour autant mettre fin à votre relation de parents. A ce sujet, notre article consacré à l’annonce de sa séparation à son enfant pourra vous être utile, cliquez sur ce lien pour en prendre connaissance.

L’adultère est encore une des principales causes de divorce et les spécialistes sont assez unanimes sur le fait qu’il est préférable de taire les circonstances de la rupture quand elles sont liées à une infidélité. Votre enfant pourrait être profondément perturbé par la trahison subie par l’un de ses parents et il vaut mieux éviter de le bouleverser encore davantage alors que sa vie va déjà connaître de nombreux remaniements.  

Tout dépend aussi de l’âge de l’enfant concerné, un adolescent va capter des conversations qu’un jeune enfant ne comprendra pas. S’il prend lui-même conscience de ce qui se passe ou découvre par exemple l’adultère, il est inutile de lui mentir et préférable d’avoir une discussion franche avec lui en se gardant d’entrer dans les détails.

Camille, médecin généraliste

« En tant que médecin de famille, je suis régulièrement confrontée à des situations de séparation qui provoquent des pathologies assez classiques chez les enfants.

On me consulte pour des difficultés d’endormissement, des angoisses, des crises de nerfs, un retour d’énurésie (pipi au lit), un repli sur soi, des poussées d’eczéma… Tous ces petits soucis, bénins en apparence, cachent généralement un profond désarroi chez l’enfant dont les parents se séparent.

L’ambiance à la maison a un réel impact sur l’équilibre de l’enfant. S’il sent que le couple parental est en conflit, il peut facilement céder à la panique sans pour autant savoir exprimer son mal-être. Il a l’impression de ne pouvoir se confier à aucun de ses deux parents, il est donc vite seul face à ses peurs, notamment la peur de l’abandon.

Dans ce type de situation, j’invite souvent les parents à avoir une vraie discussion avec leur enfant, se consacrer à son écoute et lui faire comprendre qu’il reste la priorité et que rien ne pourra casser le lien filial entre vous et lui ».

Camille évoque très justement le conflit de loyauté ressenti par de nombreux enfants quand leurs parents se séparent. Ils ont facilement l’impression de trahir l’un des deux et c’est un fardeau bien trop lourd à porter dans l’enfance.

Attention donc à nos mots et nos comportements dans cette période tumultueuse, prenons garde à ce que nos enfants entendent ou voient, les conséquences peut s’avérer colossales et nous sommes facilement maladroits ou perdus en pareil contexte. La coparentalité peut se construire lentement, il faudra sans doute du temps pour que votre relation se transforme au profit de votre enfant, ce laps de temps peut sembler long, très long dans la tête d'un petit. En tous cas, il faut à tout prix éviter de tout dire à nos enfants, ils ont besoin de sentir que vous irez de mieux en mieux, ils n'ont en revanche pas besoin de tout savoir de vos rancoeurs, pas besoin d'un coupable.

Coparentalité post divorce, respecter l’autre parent

Sol glissant ! faites gaffe !! Tous ceux qui sont passés par la case séparation vous le diront comme nous, on a vite fait de sombrer dans la critique ouverte et perpétuelle de son ex-conjoint(e).

C’est vrai, soyons francs, ça fait parfois un bien fou de casser du sucre sur le dos de l’autre, on vide son sac et il est souvent sacrément plein après des années de vie commune.

Vous avez le droit le plus strict de ne plus pouvoir encadrer votre ancien(ne) partenaire et personne ne peut vous contraindre à taire tous les reproches que vous avez envie de formuler à son encontre. Cela dit, il faut apprendre à circonscrire sa rancœur en dehors de la relation aux enfants car ils reçoivent de plein fouet les griefs adressés à l’autre parent.

Même si ça peut sembler couler de source, nous sommes tous faillibles et il arrive qu’on manque cruellement de tact en parlant de l’autre parent en présence de l’enfant. Un retard, une maladresse, un oubli, tout est prétexte à s’emporter et formuler des écueils ou même des insultes à l’encontre de son ex devant le ou les enfants.

Martin, professeur des écoles, classe de CM1 / CM2

« Je suis moi-même enfants de parents divorcés, j’avais 10 ans quand mon père a quitté ma mère pour une autre femme. J’ai terriblement souffert de leur séparation mais plus encore de la haine que ressentait ma mère contre mon père qui avait pourtant partagé sa vie pendant 15 belles années.

Du jour au lendemain, mon paternel était devenu un monstre, un salop, un mauvais type qui n’inspirait que dégoût et honte. Ma sœur et moi avons subi cette image de notre papa durant de longs mois, je me rappelle avoir fait énormément de cauchemars, j’avais la sensation d’être sale, d’être le fils d’un paria.

Dans ma profession, je suis vigilant face aux situations de séparation que mes élèves subissent à leur tour. Il m’arrive de convoquer certains parents pour aborder ces questions avec eux et tenter de les raisonner quant aux conséquences que leur inimitié pourrait avoir sur leur progéniture.

On ne dira jamais assez que l’enfant est une éponge, il absorbe tout et il lui est impossible d’accepter la haine entre ses parents. Personne n’est parfait et en dépit des souffrances que votre ex-conjoint(e) a pu vous faire endurer, n’imposez jamais (ou le moins possible) une image dégradée et dégradante de son autre parent. »

Critiquer, dénigrer l’autre parent revient à abîmer l’image que l’enfant a de lui-même puisqu’il se représente comme le fruit de chacun de vous.

En clair, lâchez-vous avec vos proches ou un thérapeute si vous avez besoin d’extérioriser tout le mauvais que vous inspire votre ex mais contenez vous auprès de votre ou de vos enfant(s), retenez-vous de dire des choses qui pourraient le marquer pour toujours.

Coparentalité post divorce, faire le deuil de la relation et s’autoriser à rebondir

Inutile d’imaginer se remettre de sa rupture amoureuse en un claquement de doigts, ça peut prendre des mois, des années parfois.

Faire le deuil de sa relation passe par différentes phases qui seront plus ou moins longues en fonction des circonstances de la séparation et de la personnalité de chacun.

Les spécialistes décrivent généralement 4 phases pour faire le deuil de son histoire d’amour ;

  • La phase de déni durant laquelle on ne parvient pas à accepter l’idée même de se séparer, on nie cette réalité qui nous panique, on n’accepte pas d’y faire face et encore moins d’aborder les enjeux concrets qui s’imposent à nous
  • La phase de colère qui oscille entre des moments de haine et des tentatives de récupération, on essaie de rattraper le coup, on est prêt(e) à tout pour sauver le couple, on se déchire puis on recolle tant bien que mal les morceaux
  • La phase de dépression au cours de laquelle se fait la prise de conscience que c’est fini, elle est plus ou moins longue en fonction des caractères et des situations. C’est un moment où il est recommandé de se faire aider dès qu’on a le sentiment de sombrer.
  • Et enfin, la phase d’acceptation, celle où l’on va parvenir à se résigner et à tolérer le fait de rompre, de tourner cette page de sa vie.

Difficile d’imaginer se séparer dans un contexte apaisé tant que les deux conjoints n’ont pas passé ces différents stades du deuil de leur histoire. Généralement, l'un des deux a de l'avance sur l'autre et ce décalage provoque une incapacité des deux à se comprendre puisqu'ils ne sont pas au même stade du deuil de leur histoire commune.

Pendant cette période, le lien parental s’étiole quand il ne se brise pas complétement. Encore une fois, rappelons ici que nos enfants n’ont pas à endurer nos problématiques d’adultes et qu’il faut accompagner leur vécu de la séparation en dépit de ce que nous ressentons, même si c’est terrible et envahissant.

Attention à ce que l’enfant n’endosse pas un rôle qui n’est pas le sien, un enfant ne doit pas être un pilier, il doit pouvoir se reposer sur vous et non le contraire. Déresponsabilisez votre enfant de la tristesse que vous ressentez et des conflits auxquels il assisterait malgré vous.

Pour permettre à l’enfant de faire définitivement le deuil du couple parental, il faut qu’il puisse vous imaginer à nouveau heureux et épanouis l’un sans l’autre. Nous ne sommes pas tous égaux face à l’acceptation de notre rupture mais une chose est certaine, il faut ménager nos enfants et s’abstenir de leur faire porter notre désarroi.

Oui, vous sortirez de cette impasse et oui, vous retrouverez le chemin du bonheur, c’est ça qu’il faut faire ressentir à l’enfant dans votre discours auprès de lui. Il est essentiel qu’il puisse se projeter avec vous dans un avenir plus ensoleillé que le présent.

Nous passons tous par des périodes de doute et de profonde tristesse mais il faut résister à la tentation de se confier à son enfant, quel que soit son âge ou sa maturité apparente. En revanche, on peut tout à fait lui expliquer simplement que c’est normal de traverser des moments durs avant de retrouver le chemin de la douceur de vivre.

Martine, psychologue pour enfants à Nantes,

« Un enfant a besoin de clarté mais pas de transparence. S’il faut mesurer ses propos avec lui, il faut aussi pouvoir lui expliquer ce qui ne va pas, pourquoi on souffre tout en lui faisant bien comprendre que ça va passer, qu’on ira mieux.

Je reçois fréquemment des enfants qui s’inquiètent de la solitude que vit l’un de leurs parents alors que l’autre a rencontré quelqu’un avec lequel il est à nouveau heureux et plein de projets.

Rassurez votre enfant sur le fait que votre tour viendra et qu’il y a d’autres choses qui vont bien dans votre vie. N’hésitez pas à lui dire que même si la solitude vous pèse parfois, elle est salutaire et vous êtes capable d’y faire face pour mieux vous reconstruire ensuite.

Le bien être de nos enfants est en partie conditionné par le nôtre, il est donc essentiel qu'un enfant puisse se dire que sa maman ou son papa ira mieux et que le passage à vide est temporaire, transitoire. Vous irez mieux, dites le lui ! »

Impossible de savoir quand on sortira la tête de l’eau mais capital que l’enfant sache que ce moment viendra. Faire le deuil de son histoire est un parcours semé d’embuches mais il y a toujours une lumière au bout du tunnel et c’est ça que votre petit a besoin de savoir, que vous irez mieux.

La coparentalité en bref

Passer du statut de parents en couple à celui de parents séparés est une transition angoissante face à laquelle nous ne sommes pas tous égaux. Le contexte de la séparation, les personnalités des conjoints, la situation familiale et de nombreux autres paramètres peuvent influer sur le devenir de votre relation de coparents.

S’il fallait ne retenir qu’une chose, ce serait sans aucun doute l’idée de conciliation et d’apaisement. Chacun de vous devra se responsabiliser et faire des efforts pour prioriser l’équilibre de l’enfant, parfois au détriment de ses propres besoins.

Vous êtes capables de co-construire une relation saine et épanouissante mais cela demandera sans doute des concessions de part et d’autre.

Concrètement, demandez vous ce que vous pouvez faire à votre niveau pour pacifier vos rapports s’ils sont tendus, essayez d’imaginer la meilleure façon d’aborder les sujets qui concernent votre progéniture, essayez de vous projeter sur les évènements qui imposeront votre présence à tous les deux (anniversaire, fête d’école, spectacles…) et sur la meilleure manière de les aborder.

Si le lien est trop étiolé pour démarrer sur de bonnes bases, nous préconisons une aide extérieure car c’est le meilleur moyen de progresser quand le dialogue est rompu. N’hésitez pas à nous solliciter pour trouver le meilleur spécialiste en médiation familiale ou en thérapie dans votre secteur, nous sélectionnons des professionnels de confiance partout en France.

Autant que possible, essayez de vous montrer flexible, évitez de vous emporter pour des broutilles (un objet ou un vêtement perdu, un léger retard, un bobo, un devoir non terminé, une veillée un peu tardive…). C’est facile à dire mais notre expérience nous prouve chaque jour que la bienveillance est un trésor pour fonder une relation saine autour de nos enfants.  

Une bonne communication entre les parents conditionne le bien grandir de l’enfant et plus largement, elle permet aussi à ces derniers de mieux s’organiser ensemble et par conséquent d’aborder l’avenir plus sereinement. Nos enfants sont capables de s’adapter à tout pourvu qu’ils se sentent en sécurité et aimés.

L’un de nos objectifs principaux est de permettre aux parents qui se séparent de ne pas briser la relation parentale qui perdurera entre eux. Pour apaiser le contexte général et permettre de faire les choses dans l’ordre le plus simplement possible, nous avons donc créé ce site et l’application qui va avec afin de gérer tous les aspects de sa séparation sur un seul support dédié.

Pour organiser au mieux la ventilation de la garde de vos enfants entre vous et profiter de plein d'autres fonctionnalités gratuites et très appréciées par les parents que nous avons accompagnés, retrouvez l'application 2Houses sur ce lien.

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